Les voiliers monocoques : élégance classique et finesse de barre
Dériveurs : la liberté sur l’eau à portée de main
Sur l’eau, impossible de manquer les dériveurs. Légers, sportifs, souvent compacts, ils sont prisés par les écoles de voile et les débutants. Leur secret ? Une quille escamotable (la dérive) plutôt qu’une quille fixe. Cette particularité permet d'échouer sur la plage ou de naviguer dans très peu d’eau.
- Longueur : de 2 à 6 mètres en moyenne
- Exemples emblématiques à La Rochelle : Optimist (pour les enfants), 420, Laser, 470
- Public : principalement initiation, perfectionnement et régate légère
- Particularité : Certains modèles disposent d’un trapèze pour se pencher hors du bateau et équilibrer la gîte
Les régates de dériveurs, telles que le Grand Prix de l’Armistice, rassemblent chaque automne plus de 800 bateaux sur les plans d’eau de la Rochelle.
Quillards de sport et croiseurs : de la sortie côtière à la grande croisière
Vient ensuite la grande famille des quillards, monocoupes à quille fixe. Leur silhouette effilée se reconnait au fil de l’eau à leur longue coque et à leur allure stable. Deux sous-familles principales s’offrent au regard :
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Quillards de sport : Pensés pour la vitesse, comme le J/80, star des écoles de voile rochelaises, ou le First Class 7.5, agile en régate.
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Croiseurs habitables : Ces voiliers, souvent entre 7 et 15 mètres, allient performance et confort, offrant une cabine et souvent un cockpit abrité. On retrouve à La Rochelle de nombreux modèles de Bénéteau (Océanis), Jeanneau (Sun Odyssey), Dufour, tous nés ou testés sur ces mêmes eaux charentaises.
La Rochelle a vu naître des chantiers emblématiques : Bénéteau et Dufour, deux icônes du nautisme français, sont présents sur le port des Minimes, et nombre de leurs nouveautés sont fréquemment visibles à quai.